Yvonne, institutrice sous l’occupation
“Les souvenirs me reviennent mieux le matin” s’excuse-t-elle avant de commencer à parler. Pourtant elle se souvient encore que le jour où la cantine avait été interrompue trois fois par des bombardements, on servait des rutabagas. Elle se souvient des gosses aussi, surtout, et du quartier de Belleville qui a marqué ses premières années et confirmé sa vocation.